ON NE RIGOLE PAS AVEC LES LOIS SUR LES ÉTRANGERS !




Qu'on en juge d'après les règles qui suivent :

Il n'y aura pas de programmes en langue étrangère dans les écoles" ; "Toutes les annonces du gouvernement et les élections se dérouleront dans la langue nationale" "Toutes les questions administratives auront lieu dans la langue du pays" ; "Les étrangers ne seront pas un fardeau pour les contribuables. Pas de sécurité sociale, pas d'indemnité de repas, pas de soins de santé ou tout autre avantage public ne seront accordés. Tout abus provoquera kt déportation" ; "Les étrangers peuvent investir dans le pays, mais le montant doit s'élever au minimum à 90.000 fois la moyenne journalière de subsistance" ; "Si les étrangers achètent de l'immobilier, les possibilités sont limitées. Certains terrains, en particulier les biens immobiliers disposant d'accès à l'eau courante, seront réservés pour les citoyens nés dans le pays" ; "Les étrangers ne peuvent pas protester chez nous. Aucune manifestation, aucune utilisation d'un drapeau étranger, aucune organisation politique. Aucune calomnie sur notre pays, son gouvernement et sa politique. ?bute violation conduira à la déportation" ; "Si quelqu'un pénètre dans ce pays illégale-ment, il sera traqué sans merci. Arrêté, il sera détenu jusqu'à ce qu'il soit expulsé. Tous ses biens seront saisis". 


Nous nous rendons bien compte que cette énumération aura provoqué une dizaine de crises cardiaques chez Amnesty International, la Ligue des Droits de l'Homme et au Centre pour l'Egalité des Chances, à ce jour mystérieusement muets sur cette question, mais il nous paraissait intéressant de mettre en garde les visiteurs des Emirats Arabes Unis. 

En effet, ce qui précède constitue le code destiné aux immigrés dans ces royaumes du sable et du pétrole (et bientôt, des pistes de ski et des stades de foot climatisés). Autant le savoir.

Si d'aucuns cèderaient à la nostalgie du Congo de papa et désireraient acquérir un terrain agricole au pays de Kabila, qu'ils sachent que depuis le 30 juin de cette année (sans doute pour fêter les 62 ans de l'indépendance) est entrée en vigueur une "loi agricole", votée depuis le 24 décembre 2011 (ça, c'était pour notre petit Noël).

Selon les dispositions de cette prose hautement multiculturelle, les propriétaires étrangers doivent céder 51 % de leurs terres cultivées à des Congolais, avant le 30 juin 2013 - toujours pour fêter dignement l'indépendance. La chose s'est déjà produite au Zimbabwe, où règne le dictateur Robert Mugabe,  crétin sanguinaire mille fois plus dangereux que Bachar El-Assad en Syrie. Il en est résulté une famine épouvantable. A présent, le Zimbabwe doit importer de l'étranger ses denrées alimentaires.., qu'il ne peut pas payer.

Etrangement, ce sont ces pays, Émirats et Congo, qui osent nous rappeler à l'ordre dès que nous prenons des dispositions nous protégeant d'un envahissement d'étrangers (selon les termes mêmes utilisés sous d'autres cieux). Interdire la burqa vous vaut d'être jeté au ban islamiste des "persécuteurs". C'est encore plus hilarant quand c'est dit par un ministre congolais ou un émir de Dubaï. 


26-07-2012