MOLENBEEK : LA POLITIQUE DES COPAINS

A l'issue d'une grande rumination, Le Grand Mufti Moureaux a établi sa stratégie électorale. Outre rester au pouvoir à tout prix, il a écarté Mohamed Daïf, deuxième échevin, de sa liste, et a imposé son chouchou, Jamal Ikazban.

Cet islamiste au masque de démocrate dispose d'un réseau d'obligés qui se dépensent tant et plus dans les mosquées pour inciter les fidèles à voter pour lui.

Des obligés ? Depuis qu'lkazban est en charge du personnel à la commune, c'est le triomphe de la politique des copains. Jeune, diplômé et non-musulman ? N'espérez pas trouver un emploi à la commune de Molenbeek. Ikazban impose des copains, souvent sans diplôme adéquat, sans connaissance des langues française et néerlandaise; leur seul mérite est leur origine ou celle de leurs parents. Les employés communaux de longue date en ont marre d'entendre l'échevin tenir des conciliabules en arabe avec ses obligés. Joyeuse ambiance!

Le comble, c'est que cet Ikazban, fervent adepte de la religion des cumuls (il additionne 6 mandats), est Président de la "Lutte contre l'exclusion sociale à Molenbeek".

Quand VO -til prendre des me-sures canin. lamai Ikazbati, champion de l'exclusion des jeunes Blancs non-musulmans ?

Ce même Ikazban est aussi président de l'Ecole de Formation des Jeunes de Molenbeek - on serait intéressés d'apprendre ce qui se dit dans cette "formation" et quels sont les résultats concrets de cette "école".Les mauvaises langues insinuent que Jamal ne doit pas se montrer trop exigeant puisque sa seule profession est "travailleur social"... au cabinet d'Emir Kir. Preuve que la préférence communautaire, ça n'existe pas...

Ikazban est aussi président de Molenbeek Sport, avec les brillants résultats que l'on sait. Habitué à faire financer ses brillantes idées par les autres, Jamal se montrait très déçu que le FC Brussels ne marque pas assez d'empressement à développer une "école de jeunes". Il oubliait de préciser que cette école existait, obtenait des résultats reconnus par tous les grands clubs, mais devant les problèmes financiers, on avait dû réduire la voilure.

LE VOTE RACISTE

C'est une réalité que l'on ne peut plus nier : le vote raciste existe et se porte très bien.

A Bruxelles, à Liège, à Charleroi, à Verviers, à Namur, elles ne sont pas rares les vitrines de commerces ha-lai agrémentées d'affiches bariolées. Côte à côte, le PS, le CDH, le MR, Ecolo. Seul point commun : les candidats sont tous basanés. Personne ne se soucie de leurs idées, ni du programme politique qu'ils défendent via leur parti.

Le critère, c'est appartenir à La communauté. Les candidats à peau blanche sont exclus - sauf Philippe Moureaux ou Joëlle Milquet s'affichant avec les candidats "issus de l'immigration". Origine ethnique, couleur de peau : voilà une exclusivité qui exhale l'odeur nauséabonde du racisme. Du reste, ce sont les critères dont se servent le Mrax et les autres boutiques de "l'antiracisme" pour lancer des poursuites contre les commerces qu'ils estiment "un peu trop blancs".

Curieux de constater que le Centre pour l'Egalité des Chances n'ait pas encore publié un communiqué indigné condamnant "avec la plus grande fermeté" ce racisme anti-Blanc... très coloré.

Keski s'est passé cette semaine 04-10-2012

Après les caricatures du Prophète, voici les photos officielles de Mohamed !

Pendant les premiers 9 mois de 2012, la Belgique a enregistré 7.959 faillites. Rien qu'en septembre, 1.190 entreprises ont mis la clé sous la porte. Mais pour Joëlle Milquet, la priorité est de ne plus employer le terme allochtone.

En Belgique, tous les ans, une entreprise sur 80 tombe en faillite ; en 2008, ce n'était "que" une entreprise sur 120. Mais pour Joëlle Milquet, la priorité est de ne plus employer le terme allochtone.

De janvier à septembre dernier, 15.956 personnes ont perdu leur emploi. Seule une entreprise moyenne sur 4 envisage d'engager du personnel en 2013. Mais pour Joëlle Milquet, la priorité est de ne plus employer le terme allochtone.

Dans ce nombre record de pertes d'emplois, nous n'avons pas comptabilisé les catastrophes dont le gouvernement, enfin les gouvernements, ont supplié les entreprises de retarder l'annonce jusqu'après la date fatidique du 14 octobre, jour des élections communales. Arcelor-Mittal, 10.000 emplois d'un coup, à Liège, mais aussi chez les sous-traitants, un peu partout en Belgique. Chez Delhaize, ce sont 400 salariés qui risquent d'être remplacés par des temporaires moins bien payés.Mais pour Joëlle Milquet, la priorité est de ne plus employer le terme allochtone.

Les élections, parlons-en. Sur les listes, il n'y a jamais eu autant de candidats choisis uniquement pour leur origine, leur religion, leur nom exotique, leur couleur de peau. La plupart sont incapables de détailler le programme de leur parti. D'ailleurs, il leur arrive de passer de l'un à l'autre, selon qu'ils obtiennent ou non privilèges, prébendes, avantages, pré-séances, pouvoirs incontestés. Nous ne sommes pas seuls à dénoncer ce danger mortel pour la démocratie. Mais pour Joëlle Milquet, la priorité est de ne plus employer le terme allochtone.

A Bruxelles, où Joëlle Milquet se présente en compagnie de spécialistes de l'enrichissement personnel, 25 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Près d'un Bruxellois sur deux ne va plus chez le médecin, sauf à la dernière extrémité : il ne peut plus régler la note, ni des soins, ni des médicaments. Mais pour Joëlle Milquet, la priorité est de ne plus employer le terme allochtone. Cet hiver, plus d'un Belge sur trois aura froid, parce qu'il ne peut plus payer une énergie de plus en plus chère. Malgré les rodomontades de Melchior Wathelet, la Belgique pourrait bien être plongée dans le noir, électricité coupée, parce que grâce aux affairistes qui nous gouvernent, le contrôle du gaz et de l'électricité est passé dans des mains étrangères. On n'oubliera pas l'eau, gérée désormais par des Français, bien décidés à s'assurer de plantureux bénéfices sur le dos des petits Belges. Nos politiciens ont bradé nos richesses pour les échanger, contre de lucratives places dans les conseils d'administration. Mais pour Joëlle Milquet, la priorité est de ne plus employer le terme allochtone.

Pas gênés de s'attribuer des avantages pécuniaires et de scandaleuses pensions, ces mêmes politiciens, qui sollicitent vos voix (pour ne pas remplir leurs mandats communaux, tout en touchant leurs émoluments), retardent systématiquement le moment de voter l'insertion d'un peu de décence dans la rémunération des élus, qui sont les derniers Belges à s'enrichir. Mais pour Joëlle Milquet, la priorité est de ne plus employer le terme allochtone.

Depuis qu'elle est au gouvernement, Joëlle Milquet n'a jamais envoyé aux journaux une lettre — pas un mot, pas une virgule — traitant de ces angoissants problèmes. Mais elle a pris la plume pour signaler que sa priorité, c'est de ne plus employer le terme allochtone. Ça n'a dû lui coûter bien cher, puisque la presse subsidiée se fait de plus en plus rare et son audience ressemble à Andorre sur la carte du monde. Mais dans sa fougue désordonnée, Joëlle a oublié Ubu-Pan. Nous n'avons pas reçu l'injonction de ne plus employer le terme allochtone.

Remarquez qu'elle s'est montrée incapable, sur RTL-TVI, de trouver un mot
de substitution. On sait déjà que ce ne sera pas un des termes fleuris qu'utilise le CDH Bertin Mampaka, quand il vocifère sa haine contre les Africains qui ne sont pas de son ethnie.

"Allochtone" est un terme ridicule et insultant : il s'agit d'un adjectif utilisé en géologie et en écologie. Loin de nous l'idée que les immigrés sont des boues sédimentaires ou des espèces animales envahissant un territoire — un souci qui n'a pas dérangé les bien-pensants pendant des années.

Alors, Joëlle, rien qu'a ton intention Allochtone ? Allochtone. Allochtone ! Allochtone ; allochtone. Allochtone... Allochtone : allochtone. Allochtone ?! Allochtone. Allochtone-allochtone. Allô ? Chtone! Ah ! Lochtone ! Allocation ? Non, allochtone.


04-10-2012