VOILE OU PAS VOILE ?



Avec la rentrée des classes réapparaissent les faux problèmes. Plutôt que de s'occuper du financement des écoles, nos instances en attente d'élection (mais elles vous jureront, main sur le porte-feuille, que les élections, c'est un détail mesquin) focalisent leurs énergies sur des problèmes aussi fondamentaux que "voile ou pas voile à l'école ?". Il convient de flatter le vote musulman (celui qui n'existe officiellement pas) et de militer pour "La Liberté", "La Diversité", "Le Respect", avec des tonnes de majuscules. Vous souvenez-vous de Nabela Benaïssa, la grande soeur de la petite Loubna, assassinée par Patrick Derochette, en 1992 ? Que nous l'a-t-on pas exhibée, tout voile dehors, la citant en exemple de ces "beurettes" moralisantes. A peine si on ne nous faisait pas croire que sans le voile, pas d'issue pour notre société décadente. Gare à celui ou celle qui osait émettre de simples réserves sur le port du voile islamique.

Et, aujourd'hui, le Centre pour l'Egalité des Chances traque ceux qui insinuent que certaines dames portent le voile afin de ne pas devoir travailler. Le Centre préfère incriminer les employeurs refusant les voilées que faire comprendre à ces dernières que le voile est un signe de soumission à l'arbitraire masculin et, par-là, l'allégeance à un courant religieux qui vomit la civilisation occidentale - mis à part les allocations et les avantages pécuniaires de la sécurité sociale.

Aujourd'hui, Nabela Benaïssa est avocate aux Etats-Unis. Et elle a tombé le voile. Pas folle ! Nous ignorons si elle se sent toujours une excellente musulmane, mais si c'est le cas, elle vit sa religion sans voile. Et sans emmerder son entourage.

13-09-2012