NOUS SOMMES ISLAMOPHOBES ET FIERS DE L'ÊTRE !



Quelle affaire, ces caricatures de Charlie-Hebdo. Selon les musulmans et les idiots utiles, comme le Centre pour l'Egalité des Chances ou les éditorialistes du Swâr, il s'agirait de caricatures blasphématoires. Eh bien, non ! Ces dessins ne sont pas des blasphèmes. Le blasphème, cela concerne les fidèles d'une religion. Si un fidèle musulman se moque de son prophète, les musulmans sont parfaitement en droit de le traiter en blasphémateur - ça les regarde, pas nous. A notre connaissance, Charlie-Hebdo n'est pas musulman, pas plus que la presque totalité de ses collaborateurs. Pas de blasphème, donc. Et prout à l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui veut inscrire le blasphème comme crime dans le droit international. Pour mémoire, le siège de l'OCI se trouve à Djeddah, en Arabie saoudite, ce sanctuaire de la démocratie éclairée... Cela ne nous empêchera pas de nous proclamer islamophobes et, en un certain sens, fiers de l'être. Rappelons que le terme ”islamophobie" a été inventé par des islamistes. Qui ne connaissent pas bien le francais. Si cela avait été le cas, ils auraient su que la « phobie », du greg phobos, signifie « peur de » et non pas « haine de ». Un claustrophobe n’est pas un individu qui hait les ascenseurs : il a peur des espaces confinés. Nous sommes donc islamophobes, parce que nous avons peur de l’islam. Ce n’est pas ni un délit tombant sous le coup de la loi Moureaux. Nous avons peur d’une religion, volontiers obscurantiste, encourageant des imbéciles à se faire exploser au milieu d’innocents. Une religion qui les fouette avec un empressement indécent. Une religion qui coupe les mains, égorge à l’occasion, se repaît d’images de prisonniers égorgés. Une religion qui, par sa barbarie, espère tenir en otage des populations dont elle entretient la pauvreté tant matérielle qu’intellectuelle. Une religion qui refuse l’égalité hommes-femmes. En Tunisie, les islamistes se croient très malins en remplaçant le terme « égalité » par complémentarité. Cela nous vaut d’être islamophobes. C'est très loin de tout racisme, comme les ignares veulent le croire. Qu'ils apprennent d'abord l'étymologie; on discutera après. En acceptant l'acception "haine de l'islam" dans "islamophobie'; ils entrent dans le jeu des islamistes. Preuve en est que le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, islamiste farouchement anti-laïc, veut imposer dans le droit international « islamophobie » comme un crime "au même titre que l'antisémitisme': La peur de l'islam, c'est autre chose que la haine des Juifs, désignée par le terme "antisémitisme" ! Mais le but d'Erdogan consiste à culpabiliser les non-musulmans, étouffer les critiques, notamment contre ce qu'il fait dans son pays. Ce 19 septembre, la chanteuse du groupe Yorum, une certaine Sema AItin, a été frappée aux oreilles jusqu'à ce qu'explosent ses tympans. Les policiers ont brisé les bras d'Ezgi Dilan Balci, la violoniste du même groupe. Seul crime de ces musiciennes : elles ne plaisent pas au premier ministre et à ses sbires islamistes. Nous nous passerons donc de l'avis de ces manipulateurs et de ces religieux, qui se moquent de la religion comme de leur premier kebab : ce qui les intéresse, c'est le pouvoir, la suprématie. Et on se passerait aussi des autoproclamés gardiens de la Vertu. Ces nuisibles Jozef De Witte et Edouard Delruelle, moniteurs du Centre de l'Egalité des Chances, prompts à s'indigner dès que l'on touche à leur fonds de commerce, les populations-dont-on-ne-peut-plus-dire-le-nom et leur religion dont l'expression la plus répandue n'a pas sa place dans un pays laïc. Ces dangereux Torquemada estiment que "l'islamophobie" peut devenir un crime mais qu'un "sale Juif" proféré dans une manifestation islamiste, c'est culturel. Et on les voit prendre la défense d'une de leurs employées distillant la haine anti-juive auprès de policiers en séminaire, et rester bras ballants lorsque paraissent des articles indécemment antisémites dans une gazette nommée "ZwinKrant ». Ces gens ne vivent qu'en divisant les gens, en les montant les uns contre les autres : les bien-pensants d'un côté, les "blasphémateurs" (contre la pensée unique) de l'autre. Ils ont pavé la voie royale qu'utilisent aujourd'hui les salafistes, les frères musulmans aux masques de démocrates. Qu'ils ne viennent donc pas nous donner des leçons de décence journalistique.


27-09-2012