Printemps belge : les islamistes sont déjà au pouvoir



Titre à sensation ? Islamophobie ? Pas le moins du monde. Et nous le prouvons. Il suffit de considérer les faits. Et de ne pas se laisser endormir par le discours politiquement correct.


Le malaise a éclaté au grand jour avec l'information, diffusée par la Sûreté de l'Etat, selon laquelle plus de 70 jeunes Belges se battraient dans les rangs islamistes en Syrie. Officiellement, ils font partie d'une "opposition" à Bachar El-Assad, mais tout le monde sait maintenant que ces "libérateurs" ont un agenda caché : le retour au califat islamique, unifiant le Moyen Orient.

Les jeunes têtes brûlées gravitaient dans la mouvance de Sharia4Belgium et du Centre Islamique Belge, dominé par le cheikh Bassam Ayachi, son fils biologique, Abdel Rahman et son "fils" spirituel, Raphaël Gendron.

Jusque-là, il s'agit d'une affaire que ne maîtrisent pas les polices belges, mais elle vient de prendre une toute autre dimension.

Le député bruxellois, Fouad Ahidar (SP.a), vient d'apporter son soutien aux trois terroristes (ils ont été condamnés et emprisonnés en Italie), sans que cela ne soulève la moindre objection dans les rangs du parlement bruxellois. Mieux : Fouad Ahidar a publié sur sa page Facebook une photo montrant Abdel Rahman Ayachi posant fièrement, une arme lourde à la main. "Les masques tombent", selon l'expression en vogue, ces derniers temps...

Il n'en n'est pas à son coup d'essai : en 2011, on découvrait qu'il avait lancé officiellement une recherche de fonds pour la construction d'une mosquée (il y en avait déjà 156 en Région bruxelloise — chiffres de 2011), à Jette. Cela durait depuis 4 ans, et personne ne s'en était inquiété.

On voit que cet élu SP.a confond allègrement le monde de la politique et la religion. Séparation de l'Eglise et de l'Etat ? Connaît pas — comme dans les pays musulmans les plus retardataires et anti-démocratiques. Mais cela ne choque, ni son parti, ni Hervé Doyen, le bourgmestre CDH de Jette.

Il faut reconnaître qu'Ahidar s'est donné beaucoup de mal pour faire passer son islamisme dans la politique belge : depuis 1997, il navigue entre les partis : ID21, Volksunie, Spirit, SP.a, et nulle part, on n'a enregistré d'indignation à l'égard de ses convictions islamiques. Par exemple, en 2005, il a convoqué une conférence de presse pour marquer son opposition à la proposition de loi en faveur de l'adoption d'enfants par des personnes du même sexe. Il sera pétitionnaire d'une manifestation anti "adoption" — en totale contradiction avec le programme du SP.a, qui l'accueille à bras ouverts.

On sait aussi que le même Ahidar est issu du milieu du gardiennage, spécialement surveillé par la Sûreté de l'Etat, qui y voit une pépinière d'islamistes en devenir et un centre de recrutement pour des jihadistes de choc.

On finirait par croire que ces activités facilitent l'ascension politique de Fouad Ahidar, à la tête de 4 mandats bien rémunérés (député au parlement bruxellois, membre du bureau, conseiller communal à Jette et président du groupe SP.a à la Commission Communautaire Flamande, équivalent de la Cocof du côté francophone) qui lui permettent de poursuivre son lent travail de sape.

Car Fouad Ahidar continuera à siéger, comme si de rien n'était. Son parti ne songera même pas à l'exclure, comme cela arriverait, à juste titre, si un membre du SP.a avouait sa compassion pour un tueur norvégien d'extrême-droite. La bande molenbeekoise des Ayachi est en Syrie pour tuer. Notamment les "infidèles", c'est-à-dire, des musulmans d'une autre branche, des laïcs, des démocrates, des femmes, des enfants.

Le silence des parlementaires bruxellois dénote à suffisance combien nos institutions sont gangrenées par un islamisme, qui n'agit pas encore au grand jour, par l'opportunisme électoraliste de la plupart des élus socialistes et CDH belgo-belges et par la lâcheté des autres.

Car l'exemple de Fouad Ahidar est loin d'être le seul — il en existe beaucoup d'autres comme vous le découvrirez en page 8.


Ubu-Pan du 21-03-2013

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