VACANCES POUR LES ADORATEURS DU SOLEIL

Finalement, ce serait depuis 1994 que les appellations "vacances de Noël, de Pâques et de Toussaint" seraient bannies du vocabulaire politiquement correct. Dans un ratage grandiose, puisque, 20 ans plus tard, tout le monde parle encore de Pâques, Toussaint et Noël. Tout le monde, sauf les fonds de cabinet dans les ministères, qui se croient plus malins que tout le monde.

Il y a peut-être des choses plus importantes à traiter dans une Belgique en décomposition que le nom des congés scolaires. En imposant des appellations telles que "vacances de printemps" ou "vacances d'hiver", c'est faire la part belle aux adorateurs du soleil, secte dangereuse s'il en est, puisqu'en leurs version aztèque, maya et inca, ils célébraient le passage des saisons par des sacrifices humains, qui n'avaient rien à voir avec les exploits de jeunes Molenbeekois en Syrie.

Si pour faire plaisir aux musulmans, ces électeurs potentiels qui voteraient majoritairement socialistes, il faut changer l'intitulé des vacances scolaires, que va-t-on faire des jours chômés qui ont pour nom "Ascension'; "Pentecôte'; "Travail" ?

Suggestions. Le lundi de Pentecôte (célébration de la venue de l'Esprit Saint sous la forme de flammèches) : lundi d'hommage aux victimes salafistes qui se sont fait exploser dans un centre commercial. L'Ascension peut devenir L'Escalade, en souvenir des prisonniers qui ont voulu faire le mur à Lantin et ont été repris. Le l er mai : jour de fermeture chez Ikea, où il fait si bon prendre son petit déjeuner et papoter en arabe plutôt que d'aller travailler. En plus bref: le l er mai, fête des glandeuses - et pas des glaneuses, comme en ces temps préhistoriques où le travail était une valeur respectée.

04-04-2013