EGYPTE : LES AUTORITÉS PRENDRONT EN CHARGE LA RESTAURATION DES ÉGLISES INCENDIÉES - 22 août 2013



Le ministre égyptien de la Défense Abdel Fattah El-Sissi a ordonné aux troupes du génie de restaurer les églises coptes endommagées ou incendiées par les Frères musulmans, partisans de l'islamiste Morsi, lors des troubles qui ont secoué l'Egypte, ces dernières semaines. 





Cela vaut la peine d'être signalé, car les politiciens belges et les médias à leurs ordres ne parlent que de "démocratie bafouée" avec l'arrestation du dictateur islamiste Morsi, héros des dames patronnesses de la secte "Droits de l'Homme".

Les mêmes n'ont pas eu un mot d'inquiétude sur le massacre de plus de 750 Chrétiens coptes, depuis l'arrivée au pouvoir de Morsi et avec son aval. Sa chute a même été attribuée aux Coptes !

On ne compte plus les églises coptes brûlées par les musulmans - au moins 61 et 278 institutions coptes, en 15 jours... Il faut savoir que sous un pouvoir musulman, les Chrétiens ne peuvent pas restaurer les églises saccagées (et, bien entendu, pillées) par les fils halal d'Allah. Ils doivent en demander l'autorisation aux responsables politiques et religieux.., qui s'amusent à faire traîner les choses.

Le geste des militaires est d'autant plus remarquable. La restauration sera financée par le département militaire du pays "en signe de reconnaissance des mérites historiques et patriotiques des frères coptes".

Selon les médias locaux, sept églises ont été attaquées et incendiées au cours des dernières 24 heures par des partisans du président déchu Mohamed Morsi qui accusent (sans la moindre preuve) les Coptes "d'avoir soutenu le régime militaire". Plusieurs organisateurs de violences ont été interpellés et le parquet militaire s'apprête à examiner les dossiers de 84 personnes arrêtées à Suez pour meurtres et attaques contre les lieux de culte chrétiens.

Cette attitude tranche avec l'inertie des autorités françaises et belges qui restent sans réaction devant les églises incendiées et les cimetières profanés. Les actes antichrétiens se multiplient sans susciter de protestations officielles.

Dernière en date dans la longue liste des églises incendiées sur le sol français : une église sur les hauteurs nord-ouest de Nice (notre photo). L'origine criminelle ne fait aucun doute et la piste musulmane est considérée comme la plus sérieuse.

Avez-vous entendu les cris d'orfraie des ministres Valls ou Taubira ; les pleurnicheries indignées de François Hollandouille ?

Silence radio !

Cet attentat vient s'ajouter aux deux cocktails Molotov récemment lancés contre les bâtiments de la cité paroissiale de l'Eglise Sainte-Bernadette, à Dijon, dans le quartier des Grésilles. L'Eglise Notre-Dame de la Sauvegarde, située dans le quartier sensible de la Duchère (Lyon), a été endommagée par un incendie volontaire.

Les violences avaient atteint un point culminant lors des émeutes des banlieues où furent lancés des cocktails Molotov contre l'Eglise de Liévin (6 novembre 2005) et contre le presbytère de l'Eglise de l'île de Thau (7 novembre 2005). Dans la zone urbaine sensible de Houdain (près de Bruay-La Buissière, Nord), une chapelle polonaise avait été saccagée (11 novembre 2005).

Quatre mineurs d'âge se réclamant d'Allah ont incendié une église dans la banlieue de Romans-sur-Isère(Drôme). On les soupçonne aussi d'avoir profané des tombes chrétiennes. Arrêtés, ils ont été aussitôt relâchés !

Chaque fois qu'une église ou un cimetière est profané, les faits sont présentés comme l'oeuvre de malades mentaux, de jeunes excités-qui-ne-représentent-pas-l'immense-majorité-des:musulmans-pacifiques-et-modérés, alors qu'il s'agit tout simplement de haine raciale.

Rappelons que pour avoir publiquement déchiré un exemplaire du Coran, un habitant d'Ostende a été condamné à 6 mois fermes de prison. On ne lui a trouvé aucune circonstance atténuante.

Et signalons enfin que ni en Belgique, ni en France, l'Etat n'est intervenu pour restaurer les églises détruites par la haine musulmane...

Aucun des profanateurs se réclamant de l'islam n'est poursuivi. Nous ne sommes pas en Egypte.


Ubu-Pan du 22 août 2013