NOUS SOMMES DÉJÀ DANS UN ÉTAT MUSULMAN - 18 juillet 2013



Petit exercice journalistique que vous ne trouverez plus dans la presse subsidiée : le rapprochement des informations.



Démonstration.

Information n° 1. L'Arabie menace d'expulser les étrangers ne respectant pas le ramadan. Le ministère de l'Intérieur est formel : "Les résidents non musulmans dans le pays doivent respecter les sentiments des musulmans en s'abstenant de manger, boire ou fumer sur les places publiques, dans la rue ou sur le lieu de travail durant le jeûne du ramadan. Les contrevenants feront l'objet de mesures radicales, dont la rupture du contrat de travail et l'expulsion du royaume".

Information n° 2. Nous sommes à Molenbeek, parvis Saint-Jean-Baptiste, le 10 juillet 2013. Une équipe de la télé marocaine M2 veut filmer l'ambiance ramadan en ce haut-lieu arabe, voulu par l'émir El Moureaux. Les trois journalistes sont immédiatement pris à partie par des "jeunes" particulièrement violents : "Il fallait que je quitte les lieux sinon ils allaient me casser la gueule et démolir la caméra". Quand un journaliste précisa qu'il travaillait pour une chaîne arabe, il lui fut répondu : "C'est ce que vous dite mais on sait bien que ce reportage, c'est pour le diffuser sur les chaînes des mécréants."

Les échauffourées sont telle qu'une dizaine de policiers arrive dare-dare. Pour prendre la défense des journalistes ? Pas vraiment. On commence par un contrôle d'identité et de papiers de presse. Personne ne contrôle les "jeunes"... Et un policier de lancer : "Vous savez, monsieur, ici vous êtes à Molenbeek, c'est la période du ramadan, les gens sont un peu excités. Vous provoquez ces gens avec votre caméra. Normalement vous devriez avoir une autorisation de la commune pour filmer sur la voie publique à Molenbeek".

Etonnement du journaliste du temps de Moureaux, on ne lui a jamais imposé une autorisation communale pour filmer sur la voie publique, surtout quand le "bourguemaître" s'y produisait !

La bonne presse n'a pas relevé que ce faisant, le policier trahissait la laïcité de l'Etat qu'il est censé défendre. En prenant fait et cause pour une religion d'importation et en indiquant une préférence pour le ramadan, il signifiait, involontairement ou non, que la Belgique est déjà un pays islamique...

La preuve : la bonne presse n'a pas fait ses choux gras de cet incident démonstratif.


Ubu-Pan du 18 juillet 2013