Une immigration poubelle



Tout a été fait pour empêcher la publication de chiffres concernant l'immigration en Belgique. Et, une fois divulgués, les pros de la communication se sont déchaînés pour les contester, nuancer, contredire, neutraliser. D'un côté, nos éminences ne voulaient pas qu'éclate au grand jour une vérité (que proclame Ubu-Pan depuis des années, ce qui lui vaut d'être taxé de xénophobie, de racisme et d'extrême droitisme par les repris de justice de RésistanceS) qui déplairait aux "Belges de souche". Mais par ailleurs, avouer que l'immigration en Belgique fait la part belle au regroupement familial, cela petit constituer un "signal fort" en direction des nouveaux Belges qui en usent et en abusent.

 Les faits.

En 2010, nous avons accueilli 140.375 nouveaux arrivants. C'est le nombre le plus élevé depuis 1996, lorsqu'étaient arrivés 58.022 immigrants ! Par rapport à 2009 (126.877 immigrants), 2010 accuse une hausse de 11%. A part ça, l'immigration est sous contrôle... Il est vrai qu'en cette même année 2010, on a enregistré 55.175 départs, ce qui nous laisse avec 85.200 personnes sur les bras. C'est comme si, tous les ans, on ajoutait trois fois la ville d'Arlon la population belge. Le problème, c'est que 42% des nouveaux arrivants relèvent du regroupement familial.



En d'autres termes : une immigration qui ne profite en rien, ni au marché du travail, ni à la richesse du pays. En moyenne, dans les pays européens, le regroupement familial représente... 29.5% du flux migratoire. Généreuse et familiale Belgique! Qu'en est-il de la qualité des immigrants ? La plupart ne disposent d'aucun diplôme et d'aucune qualification. Même s'ils suivent une formation, la plupart viennent grossir les rangs des chômeurs ou, plus généralement, des allocataires sociaux. La preuve : seulement 6,1 % des premiers titres de séjour sont accordés pour des raisons de travail. Une indication sur la piètre qualité de notre immigration est donnée par le nombre d'étrangers venus chez nous pour suivre des études. En 2010, ils ne représentaient que 8,44 % des demandes. En Grande-Bretagne, le chiffre monte à 37,05 % en France, 31,9 % ; en Allemagne, 25,6 %. Conclusion évidente : une majorité d'immigrés venant en Belgique n'a ni l'intention de travailler, ni le désir de suivre des études.

Pire : parmi les 6,1 % d'immigrés pour cause de travail, on dénombre une majorité d'Européens venant poursuivre une carrière dans les institutions européennes, par exemple. Et chez les immigrés étudiants, les Indiens sont majoritaires. Venus d'un pays "émergent", ils viennent affiner leurs connaissances chez nous avant de s'en retourner en Inde, qui profitera de leur expertise généreusement délivrée par la Belgique. Si on compare les chiffres belges de l'immigration avec ceux d'autres pays européens (France, Allemagne, Grande-Bretagne), on constate que nous sommes très loin d'une "immigration choisie" ou d'une "chance pour la Belgique", comme on voudrait nous le faire croire. Tout au contraire, nous sommes le pays européen le plus accueillant pour des personnes sans éducation, sans qualification - c'est-à-dire, la tranche de population la plus fragile face aux extrémismes religieux et la plus susceptible de sombrer dans l'une ou l'autre forme de délinquance. Il ne faut pas être raciste ou xénophobe pour mettre en parallèle la gabegie de l'immigration et les chiffres désastreusement en hausse de la "petite" délinquance dans une ville dépotoir comme Bruxelles.

Autre exercice : le rapport entre une forme d'immigration-poubelle et l'effondrement de la qualité de l'enseignement dans des villes comme Charleroi, Liège et Bruxelles. Au passage, signalons que ces opinions, d'une évidence qui peut se passer de chiffres, ont valu à certains de leurs détenteurs les foudres des officines de type fasciste, tel le Centre pour l'Egalité des Chances, le Mrax et autres chiens de garde de la pensée correcte. A présent que les chiffres sont publiés, l'imposture de la police de la pensée est mise à jour. Déjà, le Mrax est en voie de disparition et deux loupiots de RésistanceS (l'observatoire de l'extrême droaaate - la "blanche", pas l'islamiste, comme on peut s'en douter) sont en délicatesse avec la justice. A quand la fin du Centre pour l'Egalité des Chances, dont certaines "formatrices" distillent une propagande anti-israélienne dans des réunions publiques ?

Réaction d'Edouard Delruelle et de Jozef De Witte, directeurs du centre (dans ces fromages subventionnés, on adore les titres, autant que les généraux Alcazar et Tapioca), face aux chiffres :"(Il faut) veiller au respect des droits fondamentaux des étrangers". Il y a des chances que ce genre de déclaration s'appelle "se foutre de la tête du contribuable"...


05-07-2012